John Eyzen, chanteur et interprète d’Antonio.

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Holiday on Ice à Toulouse : Interview avec John Eyzen, Antonio dans « Believe »

Toulouse – Posté le 13/04/2016
Du 15 au 17 avril, Holiday On Ice présentera son nouveau spectacle « Believe » au Zénith de Toulouse. L’occasion de s’entretenir avec Johnsans-titre

 

Après le succès de la tournée 2015 avec Gwendal Peizerat et Marina Anissina, le nouveau spectacle de la troupe Holiday on Ice, intitulé « Believe », donnera plus d’une centaine de représentations en Allemagne avant de sillonner les routes de France au printemps 2016 pour plus de 90 représentations. Dont cinq séances à Toulouse entre le 15 et 17 avril .

 

« Believe » est une histoire d’amour des temps modernes, version rock de Roméo & Juliette, où deux mondes que tout oppose vont s’affronter. D’un côté Clarrissa, de l’autre Antonio. C’est l’interprète de ce dernier, John Eyzen, que nous avons rencontré. De la Star Academy à Believe en passant par d’autres comédies musicales, le chanteur nous dit tout !

 

Comment es tu arrivé sur le spectacle Holiday on Ice ?

Via l’annonce d’un casting sur un site internet. Tout simplement. J’ai envoyé mon dossier en me disant que ça fonctionnera jamais, vu que je suis en tournée en Asie lors du casting. Je tournais avec Notre Dame de Paris, mais j’ai quand même envoyé mon dossier. On ne sait jamais. Mon dossier a plu, et, ils m’ont demandé d’auditionner sur Skype. Bienvenu dans le monde moderne!C’est assez atypique, et ce fut une première pour eux comme pour moi. Au final, ça a matché et voilà, je suis de l’aventure !

 

A titre personnel, tu as déjà un joli CV avec quelques comédies musicales à ton actives à pas encore 30 ans.Comment as tu découvert la musique ?

On va dire que c’était neuf mois avant ma naissance (rires).Je suis né dedans car mes parents avaient une école de danse qui s’est arrêtée récemment. Tout petit, il y avait un environnement musical assez fort autour de moi. Avant même de savoir marcher, je savais bouger et danser. J’avais le rythme grâce à mes parents et l’univers ambiant. Et, puis j’ai toujours fait que ça.

 

Ce week-end, Holiday on Ice arrive pour trois jours à Toulouse avec un nouveau spectacle, « Believe ». De quoi parle cette année le spectacle ?

« Believe » parle d’une histoire d’amour entre deux personnages qui viennent de deux mondes différents : le monde d’en haut et le monde d’en bas. C’est un peu comme Roméo et Juliette mais dans une version plus moderne. Antonio est une sorte de Roméo qui vient d’un monde  de travail et de labeur, mais il ne se sent pas comme les gens autour: il rêve d ‘amour et de voir plus grand. Et, parallèlement à ça, Clarissa vient du monde d’en haut : un monde très riche, très coloré, mais superficiel ! Elle rêve aussi de s’échapper.

 

C’est un monde cloisonné, une lutte des classes dont les barrières sont détruites par l’amour.  C’est une histoire assez contemporaine au final ?

Je pense oui, forcément. Après je n’ai jamais eu d’histoires d’amour comme Roméo et Juliette, la preuve je suis encore là (rires). Par contre, dans le spectacle, la fin est heureuse !

 

Quelques mots sur ton rôle d’Antonio ?

C’est un rêveur comme Clarissa. Faut vraiment l’entendre comme un Roméo et Juliette moderne. Quand Shakespeare a écrit ça, c’était des adolescents très rêveurs et enfantins. On retrouve le même parallèle dans Believe.

 

Quel est ta définition de l’amour interdit ?

C’est une interview très profonde en fait ! Faut que j’y réfléchisse ! On peut le voir très bien, et je l’ai vu, l’amour interdit actuellement serait l’amour entre un jeune juif et une jeune arabe. J’ai assisté à un mariage entre les deux cultures. La salle était séparée en deux, et ce fut assez compliqué à ambiancer. Ce qui est étrange c’est que ce sont deux religions très proche.

 

La tournée d’Holiday on Ice est une grosse machine avec plus de 90 spectacles. Comment prépare-t on un tel show ?

D’abord , faut savoir que c’est du plaisir. C’est beaucoup de travail en amont. Les préparations sont intenses. Je me souviens de cette photo où on voyait un Iceberg de profil. Au niveau de la partie visible, il y avait écris « La Scène », et la partie inférieure on y avait écris « Les répétitions ». Dans ce genre de spectacle, c’est essentiel ! Parmi mes meilleurs souvenirs, il y en a des scéniques, mais beaucoup sont créés en répétitions. On rentre dans un personnage, on découvre une nouvelle personne, et on apprend à le connaître.

 

Pour un spectacle c’est combien de temps de travail en amont ?

Ça dépend des spectacles. Pour un spectacle comme « Roméo et Juliette », c’était deux mois, 24/24 heures, 6/7jours. C’était très intense. J’interprétais Mercutio, un personnage complètement taré, et je m’y suis un peu perdu. La limite est facilement franchissable. Pour Holiday on Ice, le temps de répétition est beaucoup plus court. En tant que chanteur, on est seul, on a moins de mouvements. On a un lien avec les patineurs mais il reste assez simple.
Personnellement, tu connais très bien la région car tu as passé tes vacances à Villemur-sur-Tarn. Quels souvenirs gardes-tu de la région ?

De très très bons souvenirs. Je suis né à la ville, donc c’est génial ! Ce sont des codes assez distincts. Villemur, c’est vraiment la campagne, et il y avait un monde entre le monde que je voyais au quotidien dans la région de Cannes, où je suis né, et les enfants de mon âge qui vivaient là bas.

 

Tu es passé par la Star Academy, puis les comédies musicales. Qu’est ce que ces expériences t’ont apporté ?

Mes meilleurs souvenirs sont les Comédies Musicales. D’un point de vu humain tout d’abord. On part en tournée, on est 70, c’est une colonie de vacances au quotidien. Humainement c’est incroyable ! Artistiquement, interpréter un personnage, c’est ce que j’aime le plus dans mon art.

 

Questions directes :

Qu’est ce qu’une bonne chanson ?

C’est quelque chose de ressenti et puis de travailler. Le naturel, ça s’apprend. Partir de quelque chose d’inspiré, puis on travaille derrière.

 

Ton premier souvenir de concert ?

Catz, j’avais deux ans et demi. Un super souvenir, un premier coup de foudre.

 

Dernier coup de cœur ?

Je n’en ai pas, car j’écoute beaucoup de choses anciennes que  des récentes. Sinon, je dirais Gone Girl en film, j’ai adoré.

 

Le rôle dont tu rêves ?

Jesus Christ Superstar, c’est mon rêve !

 

Une chanson agaçante ?

Tout ce que fait Maitre Gims !

 

Quel est ton niveau de patinage ?

Actuellement, il est à 1/10 avec pour objectif de finir à 10 à la fin de la tournée.

Candice Parise et John Eyzen sont les voix de Holiday on Ice

source : http://www.regardencoulisse.com/candice-parise-et-john-eyzen-sont-les-voix-de-holiday-on-ice/

Photos : Olivier Brajon12898373_10153416812806524_6868875985685886135_o

Le Vendredi 1 avril 2016 à 8 h 20 min | Par | Rubrique : Rencontre

Après avoir participé aux plus grandes comédies musicales française et internationale, Candice Parise (Notre-Dame-de-Paris, Roméo et Juliette, Hair, Le Magicien d’Oz…) et John Eyzen (Roméo et Juliette, Notre Dame de Paris …) nous ouvrent les portes des coulisses du nouveau spectacle de la troupe d’Holiday on Ice Believe.

 

Candice, John, vous êtes depuis quelques semaines en tournée dans le spectacle Believe au sein de la troupe d’ Holiday on Ice, racontez nous un peu votre audition pour ce spectacle ?
Candice
: En fidèle lectrice de Regard en Coulisses, que ce soit pour les articles ou pour les castings, j’ai découvert l’annonce pour l’audition d’Holiday on Ice sur votre site. J’entends parler des spectacles d’Holiday on Ice depuis plusieurs années par ma grand-mère, qui avait emmené ma mère quand elle était petite, mais aussi parce qu’elle aime beaucoup Philippe Candeloro, ambassadeur de la marque et « artiste-athlète » présent sur le show tous les quatre ans. Etant très attirée par le descriptif du casting, j’ai donc envoyé ma candidature par mail. J’ai été ravie d’apprendre que j’étais convoquée au premier tour, pour lequel nous devions interpréter le solo féminin du spectacle. Puis, au second tour, nous n’étions plus qu’une dizaine de filles et de garçons et nous nous apprêtions donc à faire des essais en duos sur des compositions du spectacle. L’audition a duré une matinée entière puis on nous a dit que nous recevrions une réponse une semaine plus tard.
Je vous laisse imaginer à quel point l’attente fût longue psychologiquement parlant… Mais le jour où on m’a appelée pour m’annoncer la bonne nouvelle, j’étais aux anges !

John : L’audition a été pour ma part assez originale. J’étais au moment du casting en tournée en Asie, avec Notre Dame de Paris. Tout comme Candice, j’ai vu l’annonce sur votre site, et j’ai envoyé mon dossier à tout hasard, en me disant que ça ne fonctionnerait pas. Après m’avoir demandé d’enregistrer une vidéo d’une des chansons du spectacle, la production m’a donné rendez-vous pour une dernière audition sur Skype ! Bienvenue dans le monde moderne 2.0. Et le plus incroyable, c’est que ça a fonctionné !

Quel est le processus de répétition ?
Candice : 
John étant encore en tournée en Asie, j’ai répété seule avec Maxime Rodriguez, l’arrangeur et coach vocal du spectacle, pour la conférence de presse. A son retour, nous avons mis en place plusieurs séances de travail afin de répéter les chansons, les harmonies et acquérir la plus grande fluidité de jeu et d’interprétation vocale possibles, l’histoire du show étant une histoire d’amour à la Roméo & Juliette qui est simultanément assurée, en parallèle de notre duo, par les patineurs stars Robin Johnstone et Andy Buchanan, qui jouent comme nous, les rôles respectifs de Clarissa et d’Antonio. Nous avons fait beaucoup de showcases de promotion un peu partout en France, ce qui nous a permis de tester les chansons en public dans un premier temps. Puis, une semaine avant la première au Zénith de Paris, nous sommes allés rencontrer la troupe entière en Allemagne (qui était déjà en tournée depuis trois mois avec les chanteurs allemands) et nous avons répété la mise en scène, fait les essais sons, etc…

John : Nous avons en premier lieu travaillé avec Maxime Rodriguez pour les mélodies et les placements rythmiques, sur les chansons originales qui étaient alors en anglais. La question était à ce moment là de savoir si les chansons seraient traduites en fFrançais, et si oui, lesquelles. Finalement, toutes (excepté le Bolero), ont été adaptées par Nicolas Nebot. Candice et moi avons adoré cette partie là. Maxime et Nicolas sont tous deux de grands artistes, experts dans leur art. Ces répétitions ont vraiment été enrichissantes ! Ensuite, nous avons rejoint la troupe qui était alors en fin de tournée en Allemagne, afin travailler la mise en scène.

Pour un chanteur, être dans un univers constamment froid à cause de la glace est surement une source de stress pour ne pas tomber malade et préserver sa voix. Avez-vous changé vos habitudes ? Y a-t-il des challenges à relever sur Holiday on Ice ?
John :
On a eu un peu peur de ça en amont, en effet. Mais il ne fait pas si froid que ça. Ce n’est certes pas non plus le confort d’un théâtre, particulièrement les soirs où les portes restent ouvertes… C’est arrivé une ou deux fois, on a bien senti la différence ! J’ai une veste pour chaque costume, et de ce fait n’ai pas tant de problèmes avec le froid. Nous avons la chance d’avoir une personne qui nous accompagne à chacune de nos interventions, à qui je laisse une écharpe, au cas où.
Par contre, pour Candice qui est en robe, ce n’est pas la même histoire…

Candice : C’est précisément la première question que je me suis posée lorsque j’ai su que j’étais retenue pour  Believe. J’avais très peur et je me suis dit que j’allais automatiquement attraper froid dès le début si je ne chantais pas en doudoune ! Lorsque nous sommes arrivés à Trier (Allemagne), j’avais déjà froid en pull, alors je me suis dit qu’en robe, j’allais attraper la mort. Et puis finalement non, nous n’avons pas si froid que ça mais il faut tout de même faire extrêmement attention car il y a beaucoup de courants d’air dans ces grandes salles de spectacles et les portes ne cessent de s’ouvrir. Du coup on a toujours quelqu’un qui nous accompagne avec pulls ou plaids chauds pour nous couvrir avant et après nos entrées en scène.

Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?
John :
Pas particulièrement. Un échauffement vocal avant chaque prestation, bien entendu.Et j’ai besoin de me retrouver seul, ne serait ce quelques secondes, juste avant ma première entrée sur scène, afin de me vider l’esprit et me concentrer.

Candice : A défaut d’un rituel, je fais un gargarisme d’un mélange d’eau tiède et de gros sel, quinze minutes de vocalises, et dépendant de mon niveau de trac un petit exercice de sophrologie.

John Eyzen (c)Olivier Brajon

Y a-t-il un accueil différent des autres spectacles sur lesquels vous avez l’habitude de travailler ?
Candice :
 L’accueil a été excellent. Aussi bien au niveau de la production qu’au niveau de la troupe, des créatifs, de la technique, des correspondants en régions, du Zénith de Paris… Nous avons très bien été reçus à chaque fois et nous sommes très bien traités en tant qu’artistes, je tiens vraiment à le souligner. Mon avis est personnel bien sûr, mais Stage Touring Productions a une sincère considération pour ses artistes et met tout en œuvre pour qu’ils se sentent bien et puissent se concentrer sur leurs prestations et je les remercie pour cela.
Je n’ai jamais eu à me plaindre de l’accueil sur les autres spectacles dont j’ai fait partie mais il y a là une différence très importante : nous sommes principalement entourés d’athlètes, de champions, de compétiteurs. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour eux, surtout lorsque nous avons trois représentations par jour le samedi. Ils passent quasiment six heures sur la glace à effectuer des figures plus impressionnantes les unes que les autres, avec le sourire, encore et encore, sans jamais se plaindre de fatigue ou de maux quels qu’ils soient. Certes, ils sont habitués à ce rythme avec les diverses compétitions et spectacles auxquels ils ont participé, mais tout de même, c’est tellement physique ! Pour ma part, le rôle le plus éprouvant que j’ai interprété était celui de Dorothy dans Le Magicien d’Oz. Je passais plus de 90% du temps sur scène et je me souviens bien des journées à deux shows par jour. Même si c’était du pur bonheur, c’était très intense, alors j’imagine pour eux !

John : L’accueil de la production, Stage Touring Production, a été le meilleur que j’ai reçu depuis que je suis dans le métier. En plus d’être professionnels, tous ont été adorables dès le premier jour, attachant beaucoup d’importance à notre confort de travail, et arrangeants pour tous les détails techniques. Bref, je n’ai jamais travaillé dans d’aussi bonnes conditions, c’est un bonheur !
L’accueil de la troupe a lui aussi été excellent. Je m’inquiétais un peu avant notre arrivée aux répétitions, car nous venions remplacer les chanteurs allemands. Mais Candice et moi avons été accueillis avec le sourire, dans une ambiance « Auberge Espagnole ». Il y a 17 nationalités différentes dans l’équipe, le mélange culturel est vraiment intéressant.
J’ai particulièrement été impressionné par la rigueur des patineurs. Comme le disait Candice, ce sont avant tout de grands sportifs, avec une passion allant au delà de la fatigue. Il faut savoir qu’avant et après chaque show (même à 23 heures), il y a ce que la production appelle « Open Ice » où la patinoire est ouverte à un nombre limité de personnes. Et c’est la course pour inscrire son prénom en premier, même les jours où il y a plusieurs représentations. Pour y avoir déjà assisté plusieurs fois, chacun répète des dizaines et des dizaines de fois le même mouvement, acrobatie, porté, etc… Jusqu’à la perfection. J’aime vraiment cette ambiance de travail !

Quels sont vos projets après Holiday on Ice ?
John : Malheureusement, je ne peux rien dire encore, rien n’étant encore signé ou même sûr. Ces projets auront lieu à la rentrée, soit en Asie, soit en France, soit peut-être les deux si les plannings me le permettent. J’avance sur deux projets personnels, un album dans le sens classique du terme, et un album un peu plus conceptuel, plus porté sur le live, entre concert et spectacle. Mais ce dernier me prendra beaucoup de temps à mettre en place…

Candice : Je suis heureuse d’avoir accepté un nouveau contrat qui débutera trois semaines après la fin de la tournée d’Holiday on Ice. J’attends d’avoir signé pour en parler mais ça ne saurait tarder. J’ai également des dates des concert prévues avec mon sextet de jazz, « Le Rive Droite Rive Gauche » en juin, et avec mon trio de country/folk « The Lady’s Country Angels », un projet qui me tient très à cœur car j’écris les textes que j’interprète en trio avec mes amis guitaristes et chanteurs, Manuel Julvez et Jean-Michel Peyrot, qui composent les morceaux. Mais avant tout cela, venez nous voir en tournée ! Nous parcourons la France entière jusqu’au 22 mai inclus. Plus de 90 shows partout en France, 34 patineurs, plus de 300 costumes, une fantastique pole danseuse… Si vous n’avez jamais vu de spectacle sur glace, venez voir Believe, vous ne serez pas déçus ! Et en plus, c’est un spectacle pour toute la famille !

Retrouvez toutes les informations sur la tournée de Believe sur le site internet

Holiday On Ice (c) Olivier Brajon